• Auteur : Benjamin et Caroline Karo
• Genre : Road Trip, amitié
• Volume : 1
• Format : Ebook
• Date de Parution : 2016
• Note : 8/10
Certains matins, la vie vous laisse sacrément seul. Seul devant vos choix, avec vos doutes, face à l'avenir et, parfois pire, confrontés à votre histoire. Qu’avais-je décidé cette nuit-là ? Difficile de le dire…, mais je savais que j’avais une semaine pour évacuer douze années de mon passé, une semaine à vivre sans modération, une semaine pour préparer mon futur avec Emma. L’heure était venue de faire une valise, pleine de mes trois meilleurs amis, de Doliprane et de la bande originale du plus capital des road trips de ma vie.
Je remercie infiniment Benjamin et sa soeur Caroline de m'avoir proposé de lire leur livre.
Nous suivons les aventures d'Arnaud, il va bientôt épouser sa bien-aimée Emma, mais pour cela il doit d'abord accomplir une chose. Il doit tourner la page de son passé et pour cela rien de tel qu'un Road trip avec ses meilleurs amis. Mais voilà, rien ne va se passer comme prévu.
Tout d'abord, je félicite les auteurs pour cette histoire très originale et peu commune. J'ai vraiment passé un très bon moment et grâce à leur plume fluide, pétillante et dynamique, on ne voit pas le temps passer et la fin arrivée. Je tiens quand même à vous prévenir que le langage utilisé dans les dialogues est très familier, pour ma part cela ne m'a aucunement dérangé.
L'intrigue qu'il nous offre est vraiment très intéressante et prenante. On a vraiment hâte de savoir ce qui va se passer pendant ce Road trip.
Encore une fois, je suis contente de voir que tous les personnages même les secondaires sont importants dans l'histoire. Arnaud est un homme charmant, attachant et un peu maladroit. On apprend à le connaître tout au long du livre et j'avoue que c'est un personnage très intéressant à découvrir. Quant à ses meilleurs amis Eni, Romain et Vincent, je peux vous assurer que l'on ne peut pas s'ennuyer avec eux. Ils ont tous une personnalité bien à eux qui font que l'on s'y attache.
Enfin, bref, c'est une histoire à lire absolument. Je vous garantis que vous allez passer un agréable moment avec Arnaud et ses amis. Par contre, la fin est inattendue et donne envie de savoir ce que les auteurs nous réservent pour la suite.
Bonjour Caroline et Benjamin,
Je tenais tout d'abord à vous remercier de m'accorder un peu de votre temps afin de répondre à mes quelques questions.
Pour commencer, pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous expliquer pourquoi avoir écrit "96 la sixième corde" ensemble.
Caroline : Et bien Benjamin et moi sommes frère et soeur depuis 35 ans. Très complices dans la vie et maintenant de vrais complices d’un point de vue professionnel. Je suis avec l’écriture sur le démarrage de ma seconde vie professionnelle, puisque je travaillais avant dans le notariat, une autre forme d’écriture :)
Benjamin : Je suis donc le petit frère de Caroline, musicien pour le cinéma, écrivain et scénariste.
Caroline : Et on a eu envie d’écrire ensemble, le jour où Benjamin m’a parlé d’une histoire qu’il avait peut être envie d’écrire. J’ai trouvé son idée géniale au point de ne plus lui laisser le choix, et sur le fait de l’écrire ou non, et sur le fait de l’écrire ensemble.
Benjamin : En fait je me suis alors rendu compte que ce qui me faisait hésiter, c’était peut être justement de manquer de quelque chose qu’apporte indéniablement Caroline, dans notre travail depuis.
Quelles ont été vos sources d'inspiration ?
Benjamin : Du départ, nous n’avions pas envie d’inventer pour inventer. On trouve souvent que les romans sont de mauvaises transcriptions d’idées à moitié convaincantes et nous tenions à ne pas tomber dans ce piège.
Caroline : Du coup nous n’avons parlé que de personnes et de situations que l’on connaissait pour les avoir vécues au premier ou second degrés.
Benjamin : Quelques personnes qui ont chroniqué le livre pensent que certains éléments du roman sont un peu jusqu’au-boutiste. Mais la réalité, c’est que nous avons du amoindrir sans cesse la réalité pour que cela ne paraisse pas « gros ». En fait le roman est une version censurée de notre réalité, et d’un point de vue de l’humour, mais aussi de l’amour etc.
Caroline : On a la chance, comme tout le monde ou presque je crois, de connaitre des gens assez dingues et assez passionnés autour de nous, et du coup il suffit de piocher et de raconter ce que l’on vit avec eux pour faire la sève de notre récit.
Benjamin : Tout en gardant une trame narrative et de fond qui se tienne de la première ligne du tome 1 à la dernière du tome 2. Ensuite à partir du moment où on avait l’idée principale et les personnages, il était très facile de construire des quêtes psychologiques à lectures multiples.
Caroline : Et ce qui est très drôle c’est de voir à quel point les gens lisent le roman différemment. Certains vont comprendre absolument tout ce que l’on a abordé, et d’autres vont se borner à la surface des choses.
Benjamin : Mais notre intention n’en reste pas moins la même, que les gens le picore ou le désosse, on souhaite qu’ils prennent le maximum de plaisir à nous lire.
Caroline : En fait on écrit comme certains cuisinent.
Benjamin : Et on est jugé comme des chefs, de la hauteur des juges/lecteurs.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire et à quand remonte cette passion ?
Benjamin : J’écris déjà depuis cinq ans, mais je m’étais borné à conter de la science fiction jusque là. LA romance c’était assez nouveau pour moi, et mon style, d’ordinaire plus soutenu et très descriptif en a pris un sacré coup ici, pour mon plus grand plaisir au final.
Caroline : L’écriture à toujours été quelque chose qui m’intéressait, et je me suis appuyée sur l’expérience de Benjamin pour sauter dans le train en marche.
Pouvez-vous nous expliquer pourquoi avoir choisi l'autoédition pour votre livre et pensez-vous un jour le proposer à une maison d'éditions?
Caroline : En fait nous avons déjà des propositions pour une sortie papier. Mais ce qui était capital pour nous, au vue de tout ce qui se dit et s’écrit sur le milieu de l’édition, c’était de se référer avant tout à l’avis du public, pour connaitre le potentiel de séduction de notre diptyque.
Benjamin : Je connais personnellement plus le milieu du cinéma que celui de l’édition de romans contemporains, et en bon novice qui ne fait pas trop confiance à ce qu’on lui rapporte, je voulais tester, tout seul comme un grand.
Caroline : On nous avait dit les pires horreurs sur les blogueuses, les booktubeuses et autres journalistes et pour le moment on s’aperçoit que c’est à 96 % faux!
Benjamin : Pour peu qu’on se comporte avec honnêteté avec les gens, en général on en reçoit l’équivalent, à la condition bien sûr d’avoir de belles cartes en main.
Quels sont vos projets à venir?
Caroline : Achever les ultimes corrections du tome 2.
Benjamin : Et se lancer dans l’un des 5 romans que l’on a scénarisé et que l’on doit maintenant écrire.
Un dernier mot?
Benjamin : Juste un mot pour définir notre travail. Nos romans auront toujours un pilier central qui est de montrer la lumière plutôt que l’ombre.
Caroline : On tient à partager du bonheur avec les gens. Pas du bonheur factice et virtuel à grand coup de tambours et trompettes ou de violons mielleux, mais avec la Vie la Vrai et tout ce qu’elle a de bon pour des tas de gens qui vivent dans l’idée que la seule quête qui vaille la peine est celle du bonheur.
Si vous étiez une saison, vous seriez?
Benjamin : La saison des vacances
Caroline : La saison des soldes
Si vous étiez une couleur, vous seriez?
Caroline : Le gris perle.
Benjamin : Le rosé.
Si vous étiez un livre, vous seriez?
Benjamin : Dune de Franck Herbert
Caroline :96/ Accord brisé.
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